We discuss how the right to the analogue (not to use the internet, (new) technologies; to disconnect, etc.) relates to media literacy. We focus on the individual choice to be excluded from the information society, as the inclusion therein has increasingly become mandatory in various aspects of life. First, we posit that inclusion has not been adequately defined, assuming that everyone wants and needs to be included while overlooking those who lack knowledge or resources for inclusion. Second, we argue that fundamental/human rights could be successfully invoked to protect against a de facto obligatory inclusion. Existing rights such as privacy, freedom of expression, and non-discrimination already safeguard some level of exclusion, but a new right could be separately recognized. We conclude by discussing the prospects of protecting (a degree of) the analogue life through ethics and law. We posit that media literacy is a crucial factor in ensuring this protection.
Alors que l’utilisation de l’internet au cours des dernières années s’est accélérée, elle a de plus en plus cessé d’être une simple option. Au contraire, elle s’est transformée en une obligation de facto pour toute personne qui exerce ses droits ou remplit ses devoirs. Cette évolution pose la question de savoir si – et dans quelle mesure – les gens peuvent être obligés d’utiliser l’internet et si une telle obligation est conforme aux normes démocratiques. Dans ce intervention, après avoir passé en revue les raisons pour lesquelles les gens n’utilisent pas l’internet et celles qui s’y opposent, j’examine ensuite les possibilités de protéger les individus de l’obligation d’utiliser l’internet par les droits de l’homme, soit comme un nouveau droit autonome, soit par le biais de l’interprétation de droits existants appropriés.